Jean-Sébastien Dea; il réalise son rêve d’enfiler le chandail du Canadien

Jean-Sébastien Dea; il réalise son rêve d’enfiler le chandail du Canadien

Pour Jean-Sébastien Dea, ce sont des moments dont il va se souvenir toute sa vie. Le hockeyeur de La Prairie a signé avec le Canadien de Montréal, l’équipe préférée de sa jeunesse. S’il a parcouru du chemin pour se rendre où il est aujourd’hui, à 27 ans, il est prêt plus que jamais et il veut causer la surprise au camp du Canadien.

Il a été patient et a parcouru du chemin

À 17 ans à sa première saison avec les Huskies, Jean-Sébastien Dea se remet en question. Le hockeyeur arrivait dans une nouvelle ligue avec des joueurs plus gros que lui physiquement. Il a appelé son agent pour lui demander si revenir dans le Midget AAA à 17 ans pouvait être une option. La réponse de son interlocuteur l’a convaincu de rester avec Huskies, d’être patient et de se donner du temps. Son entraîneur André Tourigny aimait beaucoup ce qu’il faisait sur la glace et ça n’a pas pris de temps qu’il a trouvé ses aises, en compagnie d’un coéquipier, avec qui il allait faire des flammèches, Sven Andrighetto.

À sa deuxième saison avec les Huskies, il marque 45 buts avec Sven Andrighetto et un certain Nikita Kucherov sur son trio. Cette année-là, son équipe se rend jusqu’en demi-finale avant de perdre aux mains des puissants Mooseheads d’Halifax de Nathan MacKinnon et Jonathan Drouin.

Suite au repêchage de la LNH, où il n’entend pas son nom, il reçoit une invitation par plus de 20 équipes. Il choisit finalement de se rendre au camp de développement des Penguins de Pittsburgh. Jean-Sébastien impressionne et parmi tous les joueurs invités, il est le seul qui reçoit une invitation pour le camp principal. Il finira par apposer sa signature sur un contrat de trois saisons. Il retourne dans le junior pour une dernière saison et cumule 49 buts.

Il fait ses débuts dans le hockey professionnel

Après quelques saisons avec Wilkes-Barre dans la Ligue Américaine, club-école des Penguins, Jean-Sébastien dispute son premier match dans la LNH, lors de la saison 2016-2017.

« Bill Guérin était venu me chercher lors de mon rappel. Il m’a dit que j’étais rappelé et que je m’en allais à New York. À ce moment-là, j’ai appelé mes parents il était 1h du matin. Quand je suis arrivé dans le vestiaire, je m’étais imaginé ce moment, mais là je me suis dit que c’était vrai. »

Lors de la saison 2018-2019, les Devils du New Jersey le réclament au ballotage et il a alors une opportunité en or. Il dispute 20 parties avec le grand club, marquant 3 buts et 2 passes au passage. Ce furent probablement ses meilleurs moments de sa vie, mais aussi les plus mouvementés.

« Je vivais à l’hôtel et c’était la date limite pour que l’équipe me dise que je pouvais prendre un appartement. Ils m’ont dit pas de problème et le lendemain ils m’ont convoqué pour me dire qu’ils avaient changé d’idée et que je retournais dans le club-école. »

Il signera plus tard en 2019, un contrat de deux ans avec les Sabres de Buffalo. Amassant toujours des chiffres impressionnants à chaque saison, il aura sa chance encore une fois avec le grand club, mais il ne peut s’installer de façon permanente. Viens l’été 2021, où il est agent libre. Les Canadiens de Montréal lui font de l’œil et il signe avec l’équipe, à la première journée des agents libres

 

 crédit : Devils du New Jersey

À la première journée des agents libres

Depuis plusieurs années lors des saisons estivales, Jean-Sébastien parlait avec des joueurs du Canadien qui veulent le convaincre de venir jouer à Montréal. Quand l’opportunité s’est présentée cette année, le joueur n’a pas hésité une seconde.

« J’étais en route pour aller imprimer mon contrat chez mes parents et je me suis mis à pleurer dans mon auto. Ça été comme un feeling dure à décrire à ce moment-là mais toutes images, les moments que j’ai eu quand j’étais jeune. Je réalisais mon rêve de jeunesse. »

Jean-Sébastien Dea se prépare en vue du prochain camp du Canadien et il veut causer la surprise. Le hockeyeur veut vivre son rêve de jeunesse à 120%. « Pour une fois dans ma carrière, je ne veux pas penser à ce qui a devant moi et juste me préparer. Je vais faire ce que j’ai à faire et je pense que je peux causer une surprise », dit-il.

 

 

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